sélection de lots expertisés

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  Lot n° :74

  CHINE - XVIIIe siècle

  Petit rince-pinceau en jade (néphrite) céladon en forme de lingzhi, et branches de lingzhi poussant au pied. Une chauve-souris au revers. (Egrenures au rebord et veine naturelle) H. 6,8 cm
  Socle en bois ajouré. (Collé)

  Estimation 3.000/5.000 Euros

   

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  Lot n° :85

  CHINE - XIXe siècle

  Médaillon impérial en soie brodé aux fils polychromes et or d’un dragon de face sur fond noir parmi les nuages au-dessus de vagues écumantes, la perle au centre, il est entouré de cinq chauves-souris (wu fu). Encadré avec inscription en allemand: « Moment Skizze des Kaisers von China. 1894. Dieses wie aus der Skizze ersichtlich ist, zum Staatskleid des Kaisers von Chiina gehörige Fragment ist von demselben auf der Brust getragen worden: » (Esquisse sur le moment de l’empereur de Chine. 1894. Ce fragment, comme visible sur cette esquisse a appartenu à l’empereur de Chine et a été porté par celui-ci).
  Diam. 26,5 cm

  Estimation 2.000/3.000 Euros

   

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  Lot n° :102

  CHINE - Epoque QIANLONG (1736 - 1795)

  Chaufferette à six lobes en bronze doré et émaux cloisonnés et champs levés à décor dans chaque lobe de chauves-souris survolant trois pêches de longévité sur fond bleu turquoise les bordures ornées de volutes stylisées. Le bord du couvercle décoré en champs levées de médaillons de fleurs stylisées, le dessus ajouré et décoré en champs levés d’une grue et d’un daim sous un érable près de rochers et d’un ruisseau entièrement ajouré. L’anse divisée en deux, tenues par des motifs de chauves-souris et nuages sur chaque côté. H. sans anses 11 cm. H. avec anses 16 cm. L. 19 cm

  Rérérence: Une pièce similaire pouvant être le pendant de cette pièce (décor en miroir) vendu chez Christie’s Paris, Cloisonnés D’exception. Collection Juan José Amezaga. Partie I, le 13 juin 2007, lot 21.
  Une autre pièce similaire avec le corps orné de chauves-souris et un couvercle en cuivre doré conservée au National Palace Museum, Taiwan, et illustré dans le catalogue d’exposition Great National Treasures of China, Taipei, 1994, p. 207, n°49

  Destinés à se réchauffer pendant la saison froide, les chaufferettes contenaient des charbons ardents dont la chaleur s’échappait par une ouverture ajourée sur le dessus. S’ils étaient le plus souvent en bronze ou en métal, certains modèles plus luxueux étaient façonnés en émail peint ou en émail cloisonné, comme celui-ci.

  Estimation 8.000/10.000 Euros